La Presse a révélé jeudi matin l'histoire d’un sadique sexuel qui a été acquitté d’un chef de possession de pornographie juvénile, et ce, malgré les milliers de fichiers à cet effet qui se trouvaient dans son cellulaire.
Effectivement, la juge reproche aux policiers d’avoir consulté le téléphone de l’accusé en fonction de leurs préjugés contre lui. La preuve n'était donc plus recevable.
Écoutez Nicole Gibeault, juge retraitée de la Cour du Québec, discuter de ces décisions du système judiciaire, qui peuvent choquer le public.
«Je comprends que ça peut choquer et ça me choque moi aussi. Toutefois, il y a des décisions tranchantes de la Cour suprême qui ne font pas l'affaire, mais que les juges doivent respecter. Parfois, c'est avec les poings serrés et les dents qui grincent, sauf qu'on n'a pas le choix, si la demande d'un mandat a violé les droits.»