Le recul du gouvernement du Québec concernant les compressions en éducation est accueilli avec soulagement par les acteurs du milieu, mais l'inquiétude demeure.
Le ministre Bernard Drainville a promis, mercredi, une enveloppe de 540 millions de dollars pour les services aux élèves.
Des syndicats estiment toutefois que les impacts se feront tout de même sentir à l'automne, notamment en raison du départ du plusieurs membres du personnel.
Écoutez Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l’enseignement, au micro de Jean-Sébastien Hammal, jeudi.
«Ces gens-là [qui s'étaient fait dire que leur poste avait été aboli] est-ce qu'ils vont faire le choix de revenir dans le système d'éducation? [...] Peut-être qu'il y a des gens qui vont faire le choix de ne pas revenir et c'est malheureux. C'est triste pour les élèves parce qu'il y a des gens qui ont du talent, qui pourraient aider nos élèves, mais qui vont aller faire autre chose.»