Quatre Québécois ont été accusés de terrorisme et possession d'armes à feu, mardi, alors qu'ils auraient tenté de créer une milice antigouvernementale dans le but de s'emparer de force d'un territoire au nord de la ville de Québec. Parmi eux, certains étaient membres des Forces armées canadiennes.
Cet événement soulève l'enjeu de la vulnérabilité des soldats et des membres des forces de l'ordre face à la radicalisation.
Écoutez Marie-Ève Carignan, professeure au département de communication à l’Université de Sherbrooke et directrice du pôle média à la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, répondre aux questions d'Élisabeth Crête sur le sujet.
Sans faire de généralités, la spécialiste évoque des données qui pourraient relier les actes extrémistes aux représentants des forces de l'ordre.
«Aux États-Unis, il y a plusieurs études qui montrent vraiment un lien entre des membres des forces de l'ordre, puis l'adhésion à des idées extrémistes violentes. Notamment, il y a un rapport qui était sorti il y a quelque temps et qui montrait qu'on avait vraiment une augmentation de plus de 5 % de membres des forces armées qui étaient liés à des actes terroristes.»