Jusqu'à 98% des berges au Québec sont inaccessibles, révèle jeudi un article du Journal Le Devoir.
D'une part, jusqu'à 90% des rives sont privatisées, ce qui bloque l'accès aux lacs publics. Celles restantes sont souvent inaccessibles en raison de ponts, de rampes pour bateaux, d'usines d’épurations ou autres aménagements.
Écoutez André Bélanger, directeur Fondations Rivières, se pencher sur la situation, jeudi, au micro d'Élisabeth Crête.
«On assiste à une appropriation des berges. Ça fait longtemps que les berges sont privées, mais avant, on avait des petits chalets. Aujourd'hui, ce sont des habitations à grand prix et on voit un embourgeoisement des berges, par des propriétaires privés qui auparavant laissaient passer les gens sur leur terrain.»