Gilbert Rozon continue de nier bec et ongles les allégations des femmes qui le poursuivent pour 14 millions de dollars.
En contre-interrogatoire, l'ex-magnat de l'humour affirme que toutes les plaignantes ont menti ou ont inventé leur propre vérité.
Il soutient aussi qu'il est la cible et le symbole du mouvement MeToo.
Pour Gilbert Rozon, la motivation des femmes relève de la vengeance, de l'envie ou de la possibilité de faire de l'argent.
Selon lui, les femmes se sont liguées entre elles dans une coalition contre lui.
Écoutez le compte rendu d'Any Guillemette, journaliste de Cogeco Nouvelles, suivi de l'analyse de l'avocat et chroniqueur Frédéric Bérard.
«Je trouve ça désolant [...] Il attaque non seulement les demanderesses, mais les avocats aussi. C'est épouvantable, mais il joue quitte ou double avec ça. Car ça peut joyeusement taper sur les nerfs d'une juge, ça, le fait d'essayer de discréditer le système judiciaire de façon générale.»