En 2023, Josée Barriault, 48 ans, a été retrouvée morte à Sainte-Julienne, près de la résidence de son conjoint, Patrick Archambault, lequel a lui-même été découvert sans vie dans son domicile. Cette affaire est revenue sur le devant de la scène à la suite du dépôt du rapport du coroner.
Ce rapport confirme ce que la famille soupçonnait : Patrick Archambault aurait tué sa conjointe avant de s’enlever la vie.
On y apprend également que Josée Barriault était victime de violence conjugale et que Patrick Archambault était récidiviste en la matière.
Que peut-on faire pour éviter que de tels drames se reproduisent ?
Écoutez la porte-parole du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Louise Riendeau, aborder le sujet au micro d'Élisabeth Crête.
« En Grande‑Bretagne, on parle de la loi de Clare; il existe également des juridictions canadiennes — la Saskatchewan, et je pense aussi certaines provinces maritimes — qui ont adopté une telle loi. Selon certains critères, lorsqu’une victime demande à la police si son partenaire a des antécédents de violence conjugale, on peut effectivement lui fournir les informations pertinentes, sans pour autant révéler l’ensemble de la vie privée de la personne. »