Les transporteurs scolaires déplorent l’improvisation dont fait preuve le gouvernement avec sa stratégie d’électrification des autobus scolaires. Plusieurs compagnies estiment que le gouvernement les a menés à leur perte.
Écoutez le cri du cœur de Jonathan Lauzon, directeur général d’Autobus Campeau, au sujet de la stratégie d'électrification de la CAQ.
«Je dois racheter des bornes après six ans. Ensuite, les pneus s'usent plus vite. Les pièces qui captives sont souvent de Lion. Les pièces captives de Lion sont dispendieuses et, quand ça a fermé pendant un mois ou deux, on s'est rendu compte qu'on n'arrivait pas à en trouver ailleurs. Ensuite, il y a quand même une combustion diesel pour le chauffage. Cette composante-là, toujours brisée, coûte cher d'entretien et coûte cher à remplacer...»