Les commerçants du Québec doivent se soumettre depuis dimanche aux nouvelles mesures concernant les affichages en français.
Plus précisément, la langue de Molière doit occuper deux fois la place de l’anglais sur les enseignes.
Un non-respect des règles expose les commerçants à des amendes salées. Pourtant, 53% des PME ne seraient pas prêtes.
L'entrée en vigueur de ces réglementations se déroule-t-elle comme prévu?
Écoutez Jean-François Roberge, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, se pencher sur le sujet au micro de Philippe Cantin, lundi.
«Plusieurs entreprises se sont conformées depuis trois ans parce qu'on a voté cette loi en 2022. D'autres sont en voie de l'être. L'important, c'est de communiquer avec l'Office québécois de la langue française, l'OQLF, pour les entreprises qui ne sont pas toujours conformes en ce moment pour leur dire que les travaux sont en voie d'être faits pour être certains de ne pas être en contradiction avec la loi.»