Les commerçants et leurs fournisseurs devront respecter de nouvelles règles liées au français le 1er juin.
Le ministre responsable du dossier, Jean-François Roberge, insiste cependant pour expliquer que la loi a été adoptée en 2022 et qu'il y a eu une période de préparation.
Le français devra donc être nettement prédominant dans l'affichage extérieur des commerces et les étiquettes des produits devront être traduites par le fabriquant ou le détaillant.
Le ministre affirme que c'est une question de protection du public et donne l'exemple des produits asiatiques.
Écoutez le ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration faire le point à La commission.
«Ils sont obligés d'apposer des étiquettes parce que c'est un produit qui est fait à l'étranger, qui n'est pas étiqueté en français. Et les Québécois ont le droit de savoir ce qu'ils achètent et s'ils sont allergiques ou pas à tel ou tel ingrédient? C'est beaucoup de travail, mais si tu veux vendre ce produit-là, il faut que tu puisses informer les Québécois en français sur ce que tu vends.»