Le président Trump a imposé de nouvelles exigences aux universités américaines, menaçant la liberté académique, ce qui a conduit à une confrontation avec Harvard qui refuse de se conformer, malgré une coupe de subvention de 2,2 milliards de dollars.
Le département de l'Éducation et l’administration Trump ont envoyé une lettre à l'université de Harvard exigeant notamment le démantèlement des programmes de diversité, d'équité et d'inclusion et un audit des étudiants, du corps professoral, du personnel et de la direction.
Écoutez Boris Vallée, professeur de finance à la Harvard Business School, discuter de la résistance de l'université et de l'importance de maintenir l'indépendance académique face aux pressions gouvernementales, à La commission mardi.
Il mentionne une possible solidarité entre les universités pour contrer les nouvelles mesures du gouvernement américain, bien que certaines, comme Columbia, aient déjà cédé sous la pression.
«Le gouvernement a des armes pour s'attaquer à Harvard. Il y a aussi les prêts étudiants qui sont subventionnés par le gouvernement fédéral, qui pourraient éventuellement être touchés.Donc, oui, ça risque d'avoir un coût important pour l'université, en tout cas pendant le mandat actuel. Mais je pense que c'est vraiment important de se battre pour ces valeurs-là et qu'elles n'ont pas de prix.»