Revenant d’un voyage à Paris et à Londres, le nouveau premier ministre Mark Carney a annoncé, mardi, un partenariat avec l’Australie pour la mise sur pied d’un système de radar qui doit permettre une meilleure surveillance dans l’Arctique.
Écoutez Stéphane Roussel, professeur à l’ENAP et directeur du Centre d'études des politiques étrangères et de sécurité, discuter de ce radar avec Philippe Cantin.
«C'est ce qu'on appelle un radar trans-horizon. C'est-à-dire qu'il est capable de voir au-delà de la courbure de la Terre. Donc, pour voir des engins qui s'approchent du territoire, on peut les voir de beaucoup plus loin. Donc c'est effectivement très performant», dit-il.
Ce projet, prévu dans la politique de défense du Canada depuis mai 2024, coûtera environ 6,2 milliards de dollars - probablement un peu plus - et devrait être opérationnel d'ici 2029.
Stéphane Roussel souligne l'importance de ce radar pour la sécurité nationale, notamment en raison des tensions accrues et de la modernisation nécessaire face aux avancées technologiques adverses.