Montréal connaît une véritable explosion de la consommation de drogues par inhalation. Selon un dossier d’Urbania, le crack, le fentanyl et le crystal meth sont de plus en plus fumés plutôt qu’injectés, mais les espaces disponibles pour la consommation sécuritaire sont très limités à Montréal et les risques de surdose sont importants.
Écoutez la Dre Marie-Ève Goyer, cheffe médicale adjointe des services spécifiques en itinérance, dépendance et santé mentale au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, en discuter avec Patrick Lagacé.
«On voit de plus en plus des gens qui vont fumer du fentanyl au lieu de l'injecter. C'est partiellement une bonne nouvelle en ce sens que l'injection de drogue comporte beaucoup de risques: des risques d'infection, de transmission du VIH et de l'hépatite C. Donc, juste de quitter l'aiguille, c'est quand même une bonne nouvelle. Toutefois, c'est faux de dire que de fumer du fentanyl, c'est sans risque.»