Le mot cohabitation est sur toutes les lèvres depuis plusieurs mois à Montréal lorsqu'il est question d’itinérance.
À la bibliothèque de Drummondville depuis quelques années, on mise sur une initiative novatrice pour s’assurer que la cohabitation soit harmonieuse entre tous les usagers, dont les itinérants. Alexandra Gingras-Gaudreault sert de pont une vingtaine d’heures par semaine.
Écoutez à ce sujet la principale intéressée, Alexandra Gingras-Gaudreault, à Lagacé le matin.
«J'utilise l'approche travail de rue qui est vraiment une approche très douce, qui est dans le respect du rythme de chacun, fait que je vais à la rencontre de tout le monde. Je vais à la rencontre des gens, en rupture sociale. Je vais à la rencontre des adolescents, des nouveaux arrivants, de monsieur et madame tout le monde aussi. Mon objectif, c'est d'arriver à créer des beaux liens et que tout le monde réussisse à cohabiter le mieux possible. [...] Il y a des gens qui ont des troubles au niveau de la santé mentale. Il arrive des moments où il y a des expulsions qui doivent avoir lieu C'était l'objectif de la bibliothèque municipale d'engager une travailleuse de rue. Ça, d'ailleurs, c'est assez innovateur parce que la municipalité a vu qu'il y avait un besoin. Leur souhait, c'est vraiment de créer un lieu où tout le monde est le bienvenu, où tout le monde arrive à bien cohabiter.»