Depuis le mois d’août, une dizaine de chevaux au Québec seraient morts après avoir été infectés par un virus causant l'encéphalite équine de l’est. Le virus, transmis par les moustiques, peut aussi affecter gravement les humains, aurait causé la mort d’un Américain le mois dernier. Devrait-on s’en inquiéter?
Écoutez Sarah Guénette, vétérinaire en chef au Zoo Ecomuseum, faire le point sur la situation, dimanche, à l'émission Même le week-end.
«La beauté d'un virus, c'est que c'est facile de se protéger avec un vaccin. La problématique c'est que ces vaccins là sont faits pour les animaux. Donc il faut pousser cette technologie et l'adapter aux humains. Nous comme population, il faut modifier notre comportement dans les zones à risques. Parce que la réalité, c'est qu'on est rendu là, il faut se protéger. Donc, je recommande de mettre du chasse-moustique sur les vêtements, sur le tour des chemises, autour des poignets, autour du bas de pantalon, et sur les bottes. Mais on ne se prive pas d'aller dans le bois parce que c'est tellement important.»