Depuis vendredi et jusqu'à dimanche, c'est le Comiccon au Palais des congrès de Montréal.
Donc, ne soyez pas surpris si vous croisez des personnages de Stars Wars, de Star Trek, Batman, Spider-Man ou Wonder Woman ou s'y vous apercevez la réplique québécoise du véhicule des Ghostbusters.
Au micro de Jeffrey Subbrani, le journaliste Philippe Rezzonico, qui était présent vendredi, cerne l'origine de l'événement, ce qui s'y passe et les raisons de son succès.
«C'est de la grande culture populaire, mais qui est moins marginale qu'avant. Il y a 30 ou 40 ans, quand tu allais dans ce qu'on appelait à l'époque les conventions de comic books, tu voyais uniquement des gars. L'apport vestimentaire se limitait des fois à un t-shirt de super-héros ou à une épinglette. On est complètement ailleurs. Il y a vraiment un sens participatif.»
«C'est devenu beaucoup plus universel à cause d'une raison majeure: c'est la parité. Maintenant, à peu près la moitié des participants sont des femmes ou des jeunes filles.»
Parmi les activités favorites, se costumer comme les personnages de séries télévisées, de cinéma et d'animation et obtenir un autographe ou une photo avec une vedette.
Et cela vient avec un coût. Chaque artiste, selon sa notoriété, établit sa grille tarifaire.
«Tu as un prix pour l'autographe, qui peut être de 10 $, si tu fais signer quelque chose. Tu as un prix pour le selfie (égoportrait), qui peut être de 15 $, et tu as la photo de plain-pied, côte à côte avec l'artiste, qui peut être de 20 $.»
«C'est vraiment un truc à la carte et, ironiquement, c'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles c'est si populaire. Tu vas retrouver des gens qui n'y vont que pour acheter des bandes dessinées. Tu vas retrouver des gens avec leurs costumes qui sont là pour se faire voir et d'autres qui ne sont là que pour rencontrer des vedettes. Pour l'ensemble, comme l'an passé, ça fait 65 000 personnes pour le week-end. Tout le monde y trouve son bonheur d'une façon ou d'une autre.»