En réaction à la chronique de Boucar Diouf dans La Presse et à l'ouvrage de Mario Polèse, Le miracle québécois, Philippe Léger s'interroge: en cette veille de la Saint-Jean-Baptiste, peut-on parler d’un miracle québécois?
Dans Le miracle québécois, l'économiste et chercheur, Mario Polèse, soutient que le modèle québécois permet de s'élever socialement, et ce, malgré les difficultés auxquelles les Québécois ont fait face avant la grande révolution.
«Avec la Révolution tranquille, selon le chercheur, on s'est créé un État qui est un peu digne de ce nom, un réseau scolaire, des cégeps et le réseau de l'Université du Québec un peu partout sur le territoire. Ce qui a permis à beaucoup de Québécois de sortir de la pauvreté et de sortir d'une sous-scolarisation pour devenir une des sociétés les plus scolarisées à ce jour dans le monde.»
Philippe Léger souligne aussi l'égalité des chances, notamment avec la participation des femmes sur le marché du travail.