Les élections européennes se tiendront le dimanche 9 juin avec près de 360 millions d’inscrits: un exercice démocratique hors du commun.
Ces élections pourraient consacrer une certaine montée de l'extrême droite, notamment en France, avec le Rassemblement national qui mène dans les sondages, loin devant le parti Renaissance d'Emmanuel Macron.
Pour en parler, l'animateur Philippe Cantin accueille Ferry de Kerckhove, l'ancien diplomate et professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales (ESAPI) de l’Université d’Ottawa.
«Il faut rappeler que c'est quand même la seule assemblée transnationale au monde. C'est quand même une opération assez extraordinaire, le Parlement européen. Et donc, il y a tout intérêt à le conserver et le garder.
«C'est un scrutin qui, comme on le sait, est organisé dans chaque pays de l'Union européenne et en fonction évidemment du nombre d'habitants. Donc, tous les jeux de coulisses ou de devant ont une assez grande importance. Il y a des listes électorales très précises. Il y a toutes sortes de dispositions pour que ça fonctionne bien, mais c'est vraiment le suffrage universel direct. Et vous l'avez dit, 720 députés, c'est quand même très énorme.»
L'une des craintes, l'ingérence russe.
«L'ingérence russe, c'est clair qu'elle inquiète véritablement les électeurs dans le contexte actuel. (...) Et il y a d'ailleurs des eurodéputés qui sembleraient être payés par Moscou. Alors, il y a vraiment un effet de grande inquiétude à l'échelle européenne.»
On l'écoute...