Un nouveau traitement pour ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer pourrait être approuvé bientôt par le Canada, souligne le magazine Québec Science, qui s'est intéressé à cette maladie dans son édition de juin 2024.
L'article révèle aussi douze facteurs, comme l'obésité, l'isolement social, les blessures à la tête, etc., sur lesquels il faudrait agir pour réduire de 40% les cas d’Alzheimer.
Le Dr Judes Poirier, chercheur spécialisé en maladie d’Alzheimer au Centre de recherche de l’Institut universitaire Douglas et directeur du Centre d’études sur la prévention de la maladie d’Alzheimer, se penche sur le sujet, samedi, au micro d'Élisabeth Crête, alors que d'ici 2050, le nombre de personnes vivant avec des troubles neurocognitifs pourrait augmenter de 145%.
«[Avec le nouveau médicament], c'est la première fois depuis 20 ans qu'on a vraiment réussi à ralentir la progression de la maladie. C'est 30 % plus lentement. Santé Canada demande un an pour examiner les nouveaux médicaments. Le dossier a été soumis en juin l'année dernière, alors on s'attend à une réponse. Mais c'est la première étape. Ça ne veut pas dire que le ministère de la Santé de M. Dubé va accepter de payer la facture.»