Le budget fédéral de la ministre des Finances Chrystia Freeland présenté, mardi, comporte 53 G$ de nouvelles dépenses et un immense déficit de 40 milliards de dollars.
Comment ses annonces ont été perçues par l'opposition officielle?
«L’enfer est pavé de bonnes intentions. Si tout le monde trouve que c’est important, la santé, l’éducation, le logement, le logement étudiant, ce sont des questions qui sont prioritaires pour les Québécois. Nous, ce qui nous intéresse, c’est de faire en sorte que les Québécois ayent les services le plus rapidement possible, de façon la plus efficace possible, avec le moins de conditions de possible, avec le moins de délais administratifs possibles», souligne Jean-Denis Garon à l'animateur.
Écoutez Patrick Lagacé alors qu'il reçoit Jean-Denis Garon, député bloquiste de Mirabel et économiste pour faire la lumière sur cette question.
«On avait déjà annoncé qu’on votait contre le budget. Ce n’est pas une surprise. De toute façon, ça va être une espèce de strip-tease budgétaire. Là, depuis trois semaines, ils l’ont effeuillé à grandeur. On n’avait plus beaucoup de surprise dedans. Et c’est un budget qui est sous le signe des intrusions dans les compétences du Québec: intrusions en santé, intrusions en logement... Ils vont même jusqu’à dire à Hydro-Québec comment tarifer l’électricité... Intrusion dans la taxation foncière. Vous comprendrez que, dans l’optique d’offrir de meilleurs services aux Québécois de la façon la plus efficace possible, au coût le plus bas possible, on ne peut pas demander à un bloquiste de voter pour ça. Nous, on n’est pas le NPD. On ne fait pas de faux suspense. On va voter contre.»