Que peut-on faire pour que les usagers du métro de Montréal se sentent de plus en plus en sécurité?
L'animateur Patrick Lagacé a posé la question à Annie Savage, directrice au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM).
Cette dernière met néanmoins les choses en perspective.
«On fait beaucoup d'amalgames qui se font, nonobstant le sentiment de sécurité qui est impacté présentement. On ne peut pas faire fi des cas d'actualité, on en a tous entendu parler. (...) Il faut distinguer entre violence, agression. Puis, les policiers le disent eux-mêmes, la ville de Montréal, le centre-ville plus précisément, est quand même parmi les villes les plus sécuritaires.»
Patrick Lagacé et Annie Savage n'ont toutefois pas la même perception de la situation actuelle sur le terrain.
«Il ne faut pas laisser nos peurs empiéter sur la raison, dit-elle. Et en ce moment, ce que je vous dis, moi, c'est qu'effectivement, notre sentiment de sécurité est impacté par des situations qui se passent dans la société. Et effectivement, le métro et les rues de Montréal sont une espèce d'échantillon de la société où il y a une hausse de la détresse, ça c'est clair.»
On les écoute...