Il y a deux ans, l'humoriste Mike Ward était arrivé avec une solution spectaculaire qui avait frappé l'imaginaire. Il avait voulu offrir des mini-maisons à la Ville de Montréal pour loger les itinérants.
La mairesse Valérie Plante avait dit non et les mini-maisons s'étaient retrouvées à Victoriaville et à Drummondville.
Jean-François Nadeau revient sur le sujet dans sa chronique au micro de Patrick Lagacé, dans la foulée d'un texte de sa consœur Jeanne Corriveau, dans Le Devoir.
«Au Canada en 2023, 4200 campements de personnes itinérantes ont été démantelés. À Montréal, seulement l'an passé, au moins 460 l'ont été. Ce n'est pas parce qu'on démantèle des tentes qu'il n'y a plus d'itinérance.
«Si je me souviens bien, en France, à partir de 1936, quand le Front populaire arrive au pouvoir, on ouvre les métros la nuit parce qu'il fait trop froid pour que les gens puissent se chauffer. À Montréal, il fait pas mal plus froid et on a bien des espaces chauffés qui ne sont pas ouverts pour des gens qui meurent de froid.»
Mais l'expérience de Mike Ward d'acheter des mini-maisons et de les donner à une municipalité ou à un organisme, est-ce que ça a été concluant?
On l'écoute...