Le candidat du Parti québécois dans Jean-Talon, Pascal Paradis, aurait approché la CAQ aux dernières élections pour avoir un poste de ministre. C'est ce que rapporte Tommy Chouinard, mardi, dans La Presse.
Écoutez Tommy Chouinard en discuter avec l’animateur Patrick Lagacé.
Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, est sorti de son congé de paternité un jour plus tôt pour démentir la nouvelle: il a écrit sur les réseaux sociaux que c’est la CAQ qui a approché son candidat et l’accuse d’un «manque flagrant d’éthique et d’honnêteté».
De son côté, le premier ministre François Legault accuse M. Paradis de mentir. Il maintient que la CAQ ne lui a «offert aucun poste de ministre» et que celui-ci «a refusé d’être candidat parce qu’on ne lui garantissait pas d’être ministre».
«Est-ce qu'on suit toutes les démarches faites par tout candidat vedette, finalement, qui a été avortée au Québec? Je ne crois pas», dit Tommy Chouinard.
«Maintenant, quand on décide à un an d'écart de changer de parti, de se présenter pour une élection partielle, comme dans le cas présent dans Jean-Talon, dans la région de Québec, il faut s'attendre peut-être à ce que ça soit soulevé, le fait qu'il y a des démarches qui avaient été faites.»
Il rappelle entre autres l'épisode de Gertrude Bourdon qui avait été approchée par la CAQ, mais qui s’était finalement présentée sous la bannière du Parti libéral.
«Donc je pense que l'expérience a quand même montré que c'est le genre de choses qui finit par se savoir.»