Quel est notre rapport à la mort? Est-ce encore tabou? Les funérailles sont-elles pour les gens qui partent ou ceux qui restent?
Un grand dossier publié récemment dans La Presse, sous la plume de Dominic Tardif, concernant notre rapport à la mort, a interpellé Patrick Lagacé.
L'animateur en discute avec Stéphane Crête, connu comme artiste, auteur, homme de théâtre, mais aussi ritualiste. Il a d'ailleurs écrit un livre sur le sujet, Marquer le temps, aux édtions Le jour.
Stéphane est célébrant et il enseigne le travail rituel au Québec et en France depuis une décennie.
Le rituel, selon lui, relève davantage de l'émotion que de la raison, qui est déjà très occupée à vouloir comprendre les choses ou à gérer des budgets, par exemple.
«On veut être sûr que ça réponde aux besoins des gens. Humaniser, relier avec la famille, reconnaître ce grand mystère-là et on se demande quelles sont les actions qu'on peut poser, dans quel ordre.»
Selon lui, le cœur a aussi son vécu, il a besoin de ressentir, de s'exprimer et le rituel va aider en parlant à l'inconscient.