À la suite de l'attaque antisémite de Sydney dimanche, le geste d'un civil désarmant un des tireurs retient l'attention.
Marcel Savard, ex-directeur-général adjoint à la Sûreté du Québec, explique que cet acte est avant tout dicté par l'instinct de survie et non par une décision préméditée d'héroïsme.
Il souligne que l'intervention, s'apparentant à une arrestation citoyenne, n'est jamais une finalité, mais le début d'une situation imprévisible, requérant une force très calculée et des risques valables.
M. Savard insiste également sur le danger pour l'intervenant d'être confondu avec le tireur par les autorités.
Écoutez Marcel Savard, ex-directeur général adjoint à la Sûreté du Québec, expliquer le tout, lundi, à Radio textos avec Marie-Eve Tremblay.
Un auditeur a soulevé le risque d'une fatwa contre le héros, ce qui nécessiterait une protection policière complète et une évaluation de risque pour lui et sa famille.
«La première impression, c'est que l'individu a fait preuve d'un grand, grand courage, mais il a été très instinctif dans sa réaction parce qu'au départ, on voit que son objectif, c'est vraiment de se protéger, de se cacher.»