L'Unité permanente anti-corruption (UPAC) a ouvert une enquête criminelle formelle visant le Parti libéral du Québec (PLQ), une nouvelle qualifiée de «catastrophe» par le stratège politique Luc Ouellet.
Cette crise majeure provoque déjà des appels à la démission du chef Pablo Rodriguez, mais celui-ci s'accroche, affirmant qu'il n'a «absolument rien à se reprocher».
Luc Ouellet, ancien conseiller de Jean Charest et de Brian Mulroney, confirme que le caucus libéral a été «ébranlé par la nouvelle». Même si les députés sont sortis du caucus en affichant leur solidarité, la situation demeure extrêmement précaire.
Écoutez Luc Ouellet, ancien conseiller de Jean Charest et de Brian Mulroney, décortiquer ce nouveau développement, au micro de Philippe Cantin.
À la question de savoir si Pablo Rodriguez sera encore chef du PLQ à Noël, Luc Ouellet pense «oui», mais il insiste sur la rapidité avec laquelle la politique peut changer.
Il souligne que l'on pourrait se diriger vers une élection générale en 2026 avec de nouveaux chefs à la tête de la CAQ et du PLQ.
«La perception des militants et de la population, c'est que Monsieur Rodriguez n'est pas capable de mettre de l'ordre dans son parti. Comment peut-il en mettre dans la province et gouverner lors d'un prochain mandat?»