Les pilotes d'Air Transat et la direction ont jusqu'à 3h du matin dans la nuit de mardi à mercredi pour conclure une entente, l'échéance du préavis de 72 heures étant imminente.
Malgré l'annulation de vols, qui est une mesure opérationnelle pour rapatrier les appareils avant une potentielle grève, l'Association des pilotes souhaite ardemment un règlement.
L'enjeu principal va au-delà des salaires, touchant la valeur globale du contrat, incluant les avantages sociaux, la planification des équipages et la protection des emplois.
Le manque d'incitatif à négocier plus tôt dans l'année est un problème, menant l'association à proposer d'utiliser un médiateur plus tôt dans le processus.
Écoutez Louis-Eric Mongrain, VP de l’Association des pilotes de ligne aériennes du Canada, expliquer le tout, mardi, à La commission.
«Si la menace de grève n'existait pas, on n'aurait aucun levier de négociation en tant que groupe d'employés. Le retrait des services, c'est le seul item qu'on peut avoir.»