Alors que le droit à l'avortement est au cœur d'une marche pour les droits des femmes et de la proposition du gouvernement Legault de l'inscrire dans la Constitution québécoise, l'analyse constitutionnelle révèle une sombre réalité: la démarche est symbolique, mais inefficace.
C'est le point de vue du chroniqueur Frédéric Bérard, qui nous explique pourquoi.
Écoutez la chronique politique de Frédéric Bérard, dans laquelle il aborde une marche pour les droits des femmes et le droit à l'avortement, au micro de Denis Lévesque, samedi matin.
«Si le gouvernement fédéral, demain matin, veut abroger ou restreindre le droit à l'avortement, il peut le faire en claquant des doigts, en utilisant la disposition dérogatoire pour suspendre l'article 7. Alors que Simon Jolin-Barrette inscrit le droit à l'avortement dans son projet de constitution, c'est bien le fun, c'est symbolique, mais, dans les faits, ça ne change rien.»