Plusieurs membres des forces armées canadiennes ont été arrêtés et accusés d'avoir voulu mener un acte de terrorisme dans la région de Québec.
Est-ce que le milieu des forces de l'ordre est plus propice à l'extrémisme? Est-ce que les missions des soldats peuvent affecter leur jugement et les pousser vers des actes de radicalisation?
Écoutez Yannick Veilleux-Lepage, professeur au Collège militaire royal de Kingston, aborder ce sujet complexe, vendredi matin, à l'émission de Philippe Cantin.
«Il y a plusieurs torts qui peuvent venir avec la présence d'élément radical dans les forces armées. On peut voir par exemple des individus qui vont utiliser leur entraînement militaire, leur entraînement avec des explosifs, des armes à feu pour des actes terroristes. Il y a aussi des pratiques de réputation qui sont très graves pour l'institution.»