Les adoptions d’enfants pris en charge par le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) sont en forte hausse. On parle d’une augmentation de plus de 50 % en trois ans.
Écoutez à ce sujet le professeur titulaire à la faculté de droit de l’Université de Montréal, Alain Roy, au micro d'Élisabeth Crête.
« Le DPJ assume deux fonctions en apparence incompatibles : outiller les parents d’origine pour que l’enfant retourne auprès d’eux, et, en même temps, favoriser un projet d’adoption, dans la mesure où il a l’impression que c’est peut-être le projet qui est le plus conforme à l’intérêt de l’enfant. [...] Il s’est vu des cas, dans le passé, où le DPJ, plutôt que de travailler au rétablissement du lien entre les parents d’origine et l’enfant, a fait obstruction à ce lien-là.»