Dans ses efforts pour faciliter la vie des clients qui utilisent les transports en commun, l'Association régionale de transport métropolitain (ARTM) est engagée dans un processus de transition numérique pour remplacer son système de billetterie OPUS, qui est désuet. Évalué au départ à 53 millions, ce nouveau système pourrait coûter 146 millions de dollars.
L’ARTM pourrait-elle se retrouver avec un fiasco du type SAAQClic?
Écoutez Maxime Bergeron, chroniqueur à La Presse qui s'est intéressé à la question, en discuter avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, vendredi.
«Je n'affirme pas que ce sera le cas, mais je parle de craintes qui sont très, très réelles dans toute l'industrie du transport collectif du Grand Montréal et dans les cercles politiques. Il y a beaucoup de gens qui regardent ce projet de réforme informatique piloté par l'ARTM depuis des années et qui voient des progrès assez lents, voire très lents. Ils voient les millions qui s'additionnent, ils voient les délais qui s'accumulent et plusieurs se posent la question : est-ce que ça va être notre SAAQclic montréalais?»