Le conflit de travail à la Société de transport de Montréal (STM) a des impacts sur le quotidien de milliers de personnes, mais Luc Ferrandez est d'avis qu'on ne peut exiger une résolution rapide.
Écoutez le chroniqueur qui parle de la nomination du médiateur et du rôle des syndicats, à l'émission de Patrick Lagacé.
«Dans énormément de cas, les syndicats s'opposent à la nomination d'un médiateur. Mais là, bizarrement, il faut absolument nommer un médiateur pour faire avancer les négociations... Il faudrait se concentrer sur l'essentiel. En d'autres mots, il faut que la STM abandonne ses projets de réforme de la convention collective et de l'organisation du travail...»
Le chroniqueur affirme que cette vision quant à la grève circule beaucoup dans le milieu syndical et aussi au sein de la population.
Il critique par ailleurs le manque de flexibilité de la partie patronale.
Finalement, il mentionne les défis financiers de la STM, qui pourraient entraîner une augmentation du coût des billets.