De nombreux chantiers de construction résidentielle sont affectés depuis mercredi par la grève des travailleurs. Certains chantiers sont complètement paralysés pendant que d’autres fonctionnent au ralenti.
Écoutez Jonathan, entrepreneur en construction, qui parle des effets de la grève et des dangers encourus par les gens qui veulent poursuivre leur travail malgré celle-ci...
«Tant qu'on ne se fait pas visiter par les syndiqués pour faire fermer le chantier, on demeure ouvert. Les gars veulent travailler, donc tant que c'est possible, ils vont le faire.»
Jonathan souligne que plusieurs personnes peuvent débarquer sur un chantier pour «indimider» quelques travailleurs.
«Quand ils viennent vider les chantiers, ils n’arrivent pas juste à un gars. Ils arrivent à 30 gars pour un gars. Donc, c'est sûr que c'est de l'intimidation. Ils crient des injures. Ils avertissent une fois, en général, ça c'est toléré. Mais, si tu retournes sur le chantier le lendemain matin, tu dois t'attendre à ce que tu brûles dans la nuit. Ça se peut que tes fenêtres soient cassées, des pneus pétés. Ça joue dur. [...] Le droit de travail est une illusion.»