De nombreux migrants vivant aux États-Unis, menacés d’expulsion par l’administration Trump, pourraient faire augmenter le nombre de demandes d'asile à Saint-Bernard-de-Lacolle.
Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, plusieurs d'entre eux se sont dirigés vers le poste frontalier pour demander l'asile politique.
Une situation qui inquiète le chef du Parti Québécois qui ne sait pas sur quel pied danser alors que le fédéral est plongé dans une campagne électorale.
Écoutez l'entrevue de Paul St-Pierre-Plamondon au micro de Patrick Lagacé mercredi.
«On parle de plus de 10 millions de personnes, si on regarde toutes les catégories que Donald Trump déclare vouloir expulser des États-Unis. C'est là qu'il faut se poser la question de capacité d'accueil parce que, mathématiquement, ça ne tient pas. [...] La pression sur le logement, qui est déjà déséquilibré, la pression sur les services, le français, ça va simplement s'accentuer. On est déjà au-delà de ce que notre société peut accueillir comme personne par année.»