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Fléau des cellulaires en prison

Le Syndicat des agents correctionnels blâme un «manque de volonté politique»

Le Syndicat des agents correctionnels blâme un «manque de volonté politique»
Un téléphone cellulaire / La Presse Canadienne

Le Syndicat des agents correctionnels du Canada lance un nouveau cri du cœur en lien avec le fléau des cellulaires en prison.

Des membres de gangs de rue réussissent à gérer le marché de la drogue à partir de leur cellule.


Écoutez les commentaires du vice-président pour la région du Québec du Syndicat des agents correctionnels du Canada, Frédérick Lebeau, à l'émission La commission.

«Manque de volonté politique, manque de financement. Ce n'est pas très populaire investir de l'argent dans des infrastructures vieillissantes. [...] Il y a d'autres outils de disponibles que les brouilleurs d'ondes, mais je pense qu'avant tout, c'est vraiment un manque de volonté politique. [...] On a des discussions avec le service correctionnel depuis des années parce que le cellulaire, c'est vraiment une partie de l'équation. Après ça vient l'avènement des drones, après ça, c'est les livraisons, les armes, la montée de la violence. Le cellulaire fait partie d'un cercle vicieux en établissement.»

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