La Couronne réclame 25 ans de prison pour Samuel Moderie, celui qui a été surnommé le «violeur de Tinder». L'homme de 28 ans a plaidé coupable à 24 chefs d'accusation pour agressions sexuelles et administration de substance délétère. Neuf survivantes ont témoigné jeudi en cour.
Samuel Moderie administrait - à l'insu de ses victimes et souvent lors d'une deuxième rencontre - des benzodiazépines, qui sont des médicaments qui ralentissent l'activité cérébrale.
Sur le coup, ces femmes n'avaient aucun souvenir de ces événements.
L'une de ses victimes a accepté de se confier à la chroniqueuse judiciaire du 98.5, Bénédicte Lebel.
Source: Service de police de la Ville de Montréal
«Ça obsède vraiment parce qu'[on ne sait pas] comment ça s'est passé si on revient à ces nuits-là. Qu'est-ce qui s'est retrouvé sur les vidéos? Qu'est-ce qu'il a fait avec mon corps qu'il a utilisé sans que moi, j'en ai souvenir. Il m'a utilisé comme un pantin. J'étais inerte. J'essaie de comprendre le plaisir qu'il a pu avoir. Comment je pourrais dire, c'est inimaginable. C'est frustrant. Il a volé un bout de notre vie sans que l'on s'en rende compte...»
Source: Service de police de la Ville de Montréal
L'homme a présenté ses excuses en cour devant ces femmes. Selon Bénédicte Lebel, certaines femmes ont dû sortir de la salle.