Farah Gahya, une Montréalaise de 53 ans originaire du Pakistan, subit présentement son procès pour séquestration, harcèlement, voies de fait et vol envers la femme de son fils.
Elle aurait fait vivre un calvaire à sa bru à la suite d'un mariage arrangé au Pakistan en 2018.
Nouvellement mariée, la jeune femme a immigré au Canada en 2020 et a rejoint la famille de son mari à Montréal-Nord.
C'est à ce moment que l'enfer aurait commencé.
Écoutez la chroniqueuse Bénédicte Lebel résumer cette histoire au micro de Patrick Lagacé.
«Elle a utilisé les termes esclave et torture en cour. Elle aurait vécu de la violence intrafamiliale, de la violence psychologique et aussi clairement physique s'il y a des accusations de voies de fait. Ce qu'elle a raconté, c'est que sa belle-mère aurait commencé à la dégrader dans toutes les facettes de sa vie. Elle dit qu'elle ne l'a jamais considérée comme une humaine. Elle était très isolée. Elle disait qu'elle devait rester à la maison même si les autres filles de la maison pouvaient sortir. C'est un peu particulier ça aussi, mais le couple avait de la difficulté à avoir des relations intimes et là, la belle mère a décidé de s'en mêler.»
Un moment donné, son état s’est dégradé si bien que la belle-famille l’a amenée à l’hôpital. À sa deuxième visite, la police est intervenue et elle a été emmenée dans un refuge.
Le procès devait se poursuivre jeudi, mais en plein contre-interrogatoire mercredi l’avocate de l'accusée a annoncé qu’elle voulait se retirer du dossier en raison de nouvelles informations qu'elle avait reçues.
Autre sujet
- Un cycliste de 70 ans a été gravement blessé après avoir été heurté par une voiture à l'intersection de Peel et René-Lévesque à Montréal.