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Création d'un syndicat

«Ce qui est surprenant, c'est qu'on doit faire ça dans la clandestinité»

«Ce qui est surprenant, c'est qu'on doit faire ça dans la clandestinité»
Amazon / Photo : Ethan Cairns / La Presse canadienne

La compagnie Amazon est plutôt mécontente que ses employés de l’entrepôt de Lachine souhaitent se syndiquer. 

Le Tribunal administratif du travail a notamment qualifié «d'antisyndicales» des tactiques employées par la compagnie pour dissuader ses employés de le faire.

Écoutez David Bergeron-Cyr, 2e Vice-président de la CSN, le syndicat qui représenterait les employés d’Amazon, brosser le portrait de la situation au micro d'Élisabeth Crête. 

«La meilleure personne pour convaincre quelqu'un de se syndiquer ce n’est pas moi, c'est un mauvais employeur. Puis Amazon joue ce rôle à la perfection. Donc, une fois que les travailleurs constatent des injustices dans leur milieu de travail, ils peuvent s'en aller, ou décider qu'ils aiment leur travail, mais pas les conditions. C'est à ce moment-là qu'on entame une campagne de syndicalisation. Ce qui est toujours surprenant, c'est qu'on doit faire ça dans la clandestinité. Même si se syndiquer, c'est un droit protégé par la Charte des droits et libertés, on doit encore aujourd'hui se cacher pour décider ou vouloir parler d'adhérer à un syndicat.»

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