Ex-première ministre du Québec, ancienne ministre de l'Éducation, Pauline Marois possède une expertise et une expérience unique sur la question.
En entrevue au micro de Patrick Lagacé, jeudi, elle souligne l'importance de l'éducation comme vecteur de richesse nationale et de démocratie en lien, notamment, avec les défis actuels entourant la désinformation dans certains pays.
Elle discute par ailleurs de la nécessité d'innovation dans les modèles éducatifs.
«À mon point de vue, on devrait avoir des projets particuliers dans toutes les écoles pour trouver des éléments de motivation, alors dans le fond, c'est une certaine souplesse, peut-être, qu'il faut trouver. Mais le plus important, c'est la mobilisation de toute l'équipe-école, de la communauté de la société civile [...] Parce qu'il y a un proverbe africain qui dit que ça prend tout un village pour éduquer un enfant. Mais le village, c'est la communauté, c'est les parents et les enseignants, c'est les spécialistes pour justement développer des modèles un peu différents qui vont permettre de stimuler les jeunes.»
Par ailleurs, Mme Marois propose l'intégration des écoles privées au système public pour éviter l'écrémage.
«Ce que je souhaiterais, c'est qu'on révise la question de l'école privée pour l'intégrer dans l'ensemble du système et faire en sorte qu'on leur laisse de l'autonomie.»
Elle exprime également une opinion positive sur Paul St-Pierre Plamondon, leader du Parti québécois, notant son intégrité et l'impact positif de sa direction sur le parti.