Le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, envisage d'abolir le prix plancher de l'essence pour encourager la concurrence et potentiellement réduire les coûts pour les consommateurs, une mesure recommandée par un expert mandaté.
Au micro de Patrick Lagacé, écoutez Pierre-Olivier Pineau, spécialiste des questions énergétiques à HEC Montréal, qui explique que sa suppression pourrait ne pas être bénéfique dans toutes les régions, notamment en raison de l'absence de nouveaux acteurs dans les marchés éloignés.
«C'est un geste un peu futile, mais qui est la seule réaction que le gouvernement peut faire à court terme, parce que ça, le gouvernement peut effectivement enlever le prix plancher. C'est quelque chose qui peut être fait. Ça peut aider à long terme pour des nouveaux acteurs, pour rentrer, mais ça peut aussi porter préjudice à des petites stations services en région. Mais dans ce cas là, le gouvernement va vouloir réintroduire un prix plancher, puis on va revenir à la case départ.»