Le second mandat de François Legault ne ressemble en rien au «mandat fort» qu'il avait demandé aux Québécois lors de l'élection en 2022. Défaite lors de l'élection partielle dans Jean-Talon, les Kings à Québec, la résurrection du 3e lien... Il semble que le chef de la CAQ se soit égaré à de nombreuses reprises. Et les résultats d'un sondage confirment la dégringolade du gouvernement et dévoilent, par le fait même, la remontée du Parti québécois. Or, comment expliquer le retour du PQ au sommet des intentions de vote? Est-ce en raison de la personnalité sympathique et saluée de Paul St-Pierre-Plamondon, ou est-ce à cause des nombreux déboires de François Legault?
Écoutez Philippe Léger dans sa chronique politique au micro d'Élisabeth Crête dimanche matin sur la politique québécoise.
«La question fondamentale du Parti québécois c'est: ”est ce que les Québécois veulent un référendum ou un pays?” Ça bouge pas beaucoup, ça monte seulement de 1 %. On est à 36 % pour le camp du oui, s'il y avait un référendum aujourd'hui. Donc ce n'est pas nécessairement l'idée, c'est plus la personne, la personnalité de PSPP qui plaît et la personnalité de François Legault qui déplait actuellement. Je pense qu'un des facteurs fondamentaux, c'est que le fait qu'il y a tellement un contraste énorme entre François Legault et PSPP. C'est lui qui paraît le plus authentique, qui paraît fidèle à ses convictions. C'est lui qui monte actuellement dans l'électorat québécois.»