On croyait que le Québec avait pour de bon fermé la porte à l'énergie nucléaire. En 2012, ça a été la fin des opérations de Gentilly-2. Mais voilà que le gouvernement de la Coalition avenir Québec laisse parfois entendre que l'énergie nucléaire, il faut étudier ça.
Écoutez le chroniqueur Jean-François Nadeau, qui consacre un papier à ce sujet ce matin dans Le Devoir, au micro de Philippe Cantin.
«La Gentilly-1, dans sa première version avait coûté l'équivalent en 1972, en dollars de 2024, l'équivalent d'à peu près 900 millions de dollars, dit Jean-Françcois. On s'imagine à peu près comment ça pourrait coûter aujourd'hui une affaire pareille, d'autant que Gentilly-2, c'était plus important. Alors, quand on l'a fermé en 2012, au fond, ça n'avait pas roulé plus de dix ans, cette affaire-là. Et quand on regarde les documents d'Hydro-Québec, on se rend compte que le programme de fermeture de ça, ça court jusqu'en 2060. Et on se rend compte aussi qu'on ne sait toujours pas quoi faire des déchets radioactifs.»