Le gouvernement fédéral a dévoilé vendredi les modalités de sa loi sur les nouvelles numériques. Dès décembre, les géants du web comme Méta et Google devront sortir des millions de dollars de leurs poches s’ils utilisent les nouvelles publiées par les médias canadiens.
Toutefois, ceux-ci bloquent toujours les nouvelles médiatiques de leurs plateformes respectives. Comment ce vide est-il comblé? C'est l'une des questions sur lesquelles se penche Jean-Philippe Décarie, expert en cybersécurité, samedi, à l'émission Même le week-end.
«Les réseaux sociaux, c'est assez pénible présentement, en l'absence de contenu digne de ce nom. Ceci dit, la désinformation continuelle et autre existait avant ce projet de loi là. Mais j'ai l'impression que ça a exacerbé le tout.»
Il souligne également que l'ampleur des géants du web du web prive les gouvernements d'un véritable rapport de force face à celle-ci. «Ces entreprises sont tellement immenses qu'elles ont plus de pouvoirs que les États».
Quelques aspects abordés :
- Quels sont les risques technologiques?
- Le risque social : absence de rapport de force entre le gouvernement et les GAFAM
- Les gens changent difficilement leurs habitudes sur le web et n’ont pas les connaissances pour le faire donc qu’ils s’informent par eux-mêmes… peu probable