Aux États-Unis, une psychiatre américaine n'est pas d'accord avec une directive émise par l'Association américaine de psychiatrie qui a interdit aux psychiatres de poser des diagnostics en public - dans les médias - sur Donald Trump.
Par exemple, un citoyen peut dire: «Donald Trump est narcissique», mais un psychîatre n'a pas le droit de le dire.
Est-ce la même chose au Canada?
Écoutez le Dr Gilles Chamberland, psychiatre à l’institut Philippe-Pinel.
«Oui. Ce ne sont pas juste les psychiatres. Ce sont tous les médecins. Le Collègue des médecins est formel: on ne peut pas poser un diagnostic chez quelqu'un qu'on n'a pas évalué nous-mêmes.
«On peut comprendre pourquoi. Un diagnostic, c'est lourd de sens. Autant en médecine physique qu'en psychiatrie. Si on dit que quelqu'un a ce trouble de personnalité, ça peut entraîner une série de conséquences assez importantes. Donc, on a cette règle aussi au Québec.»
Mais Donald Trump ayant fait tellement de déclarations publiques, un psychîatre ne pourrait-il pas porter un jugement?
Il y a ici un autre angle éthique, comme l'explique le Dr Gilles Chamberland.