Québec veut multiplier par six le nombre de photos-radars sur nos routes. Il y en a 54 en ce moment. On en retrouverait plus de 300 d'ici cinq ans. Mais lesquels?
Selon un article de Philippe Teisceira-Lessard de La Presse, c’est un souhait du gouvernement et non pas une commande ferme pour l'instant, parce qu'on est en train de, justement, l’étudier.
Écoutez l’animatrice Marie-Claude Lavallée en parler avec Nicolas Saunier, qui est professeur à Polytechnique Montréal.
À quel point est-ce qu’un radar du genre est efficace?
«Ça fonctionne effectivement, ça fait baisser les vitesses et quand on fait baisser les vitesses, on est plus proche de la limite de vitesse, dit Nicolas Saunier. Ça fait baisser le nombre d'accidents et la gravité des accidents. La vitesse étant un facteur crucial dans la gravité des accidents.»
Et pour ceux qui disent que les radars sont moins efficaces que de réels policiers?
«Il est certain qu'un policier peut faire un autre travail, il peut être en mesure de relever d'autres infractions, il peut avoir un rôle plus éducatif, plus efficace sur le lieu, sur le changement de comportement du conducteur. Mais on s'entend que, actuellement, avec le faible nombre qu'on a au Québec, on n'a pas vraiment les incitatifs, ou le bâton et la carotte de la commande qui, toujours, manque un petit peu, pour faire respecter la vitesse.»