À l'occasion de sa chronique, jeudi, la journaliste Katia Gagnon a abordé avec Patrick Lagacé le bilan de la DPJ qui a été présenté cette semaine et, à nouveau, on parle d'un autre record, soit 135 000 signalements.
Alors qu'on en recensait 118 000 en 2020 et 91 000 en 2015, il est à noter que la DPJ en retient environ 42 000 annuellement.
Katia Gagnon avait donc envie de s'intéresser aux 90 000 enfants qui n’ont pas été retenus par la DPJ, malgré les signalements.
Qui sont ces enfants?
Elle explique que pour la grande majorité, ils sont la cible de problèmes familiaux, généralement assez importants pour que quelqu’un fasse un signalement, mais pas assez sévères pour devenir un cas de la DPJ.
Et qu’est-ce qui arrivera à ces dizaines de milliers d’enfants au cours de la prochaine année? Ils vont être référés à des services et dans les établissements de santé, trop souvent au privé; où ils n'auront pas toujours les services dont ils auraient besoin, souvent faute de contribution monétaire.
Et le constat?
Il manque cruellement de psychologues dans le réseau public.
«Il y a des enfants dont la vie est actuellement en train d'être hypothéquée d'une façon très lourde et qui vont développer des problèmes qui vont coûter une fortune à la société pour les régler plus tard.»
On l'écoute...