Quelques heures après avoir déposé son projet de loi portant sur la réforme de l’Éducation, le ministre Bernard Drainville a répondu aux questions de l’animateur Patrick Lagacé à l’émission Le Québec maintenant.
La collecte de données, l’autonomie des Centres de services scolaires et un institut national d’excellence sont au menu.
Selon le ministre, la collecte de données s’améliore, mais elle n’est pas encore optimum. Quant aux Centres de services scolaires, dans cette réforme, qui aura le plus de pouvoir? Les centres ou le ministre?
«Oui, je me donne le pouvoir de nommer des DG (directeurs généraux), mais la majorité des DG, d’après ce que j’ai pu constater, ils sont compétents. Et non seulement ils sont compétents, mais ils sont bons. Je n’ai pas l’intention de faire table rase», affirme le ministre.
«Les DG dans leurs écoles savent mieux que moi ce qui se passe dans leurs écoles. Et si jamais il y a une décision vraiment inacceptable d’un centre de services avec laquelle je ne peux pas vivre, je vais pouvoir intervenir.»
«Le jour que je décide – si la loi est adoptée - de renverser une décision d’un conseil d’administration dans un centre de service, je suis bien mieux d’avoir une bonne raison pour me justifier. Parce que je vais avoir les journalistes de la colline et quelques Lagacé dans la face pour dire : «Pour qui tu te prends de renverser cette décision?»
«Ce pouvoir-là, c’est un pouvoir exceptionnel que je n’ai pas l’intention d’utiliser très souvent. Honnêtement, j’aimerais ne pas l’utiliser du tout.»
Et quant à l’institut national d’excellence, le ministre veut que la science domine et non pas des «courants idéologiques».
«Il ne faut pas que ce soit les chapelles qui mènent…»
On écoute le ministre…