L'incertitude plane au-dessus du chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Pablo Rodriguez, qui maintient une posture combative malgré les difficultés, tout en faisant face aux critiques publiques de plusieurs anciens collègues du caucus libéral.
Écoutez Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau faire le point, jeudi midi, en ouverture de La commission.
«Il a une responsabilité Pablo Rodriguez et c'est celle de la communication. Il l'a complètement ratée. Il a donné l'agenda au Journal de Montréal, c'est-à-dire que c'est le Journal de Montréal qui "call les shots." Chaque jour, il y a une nouvelle affaire. D'autres médias parfois, mais surtout le Journal de Montréal, alors que c'est lui qui aurait dû contrôler l'agenda.»
«Je trouve ça immensément triste ce qui se passe pour le parti et sur le plan humain pour Pablo Rodriguez. C'est cruel la politique, c'est parfois injuste [...] Mais ce que je trouve encore plus triste et limite pathétique, c'est tous ces ex-collègues qui s'emploient à donner des entrevues pour, parfois pas très subtilement, inviter Pablo Rodriguez vers la sortie. Je trouve ça déplacé.»