L'intervention de Brigitte Bardot en 1977 sur la banquise canadienne a marqué un tournant médiatique mondial pour la cause animale.
Toutefois, pour l'industrie de la chasse au phoque, cet épisode est teinté d'ironie et de conséquences durables.
Écoutez Gil Thériault, directeur général de l'Association des chasseurs de phoque intra-Québec (ACPIQ), analyser les répercussions du militantisme de Brigitte Bardot sur l'industrie québécoise, lundi, à Lacroix le matin.
«Sa victoire, ça a été de faire énormément de tort aux populations autochtones, particulièrement aux Inuits [...] On ne dira pas que c'est elle seule qui a fait ça, mais elle a contribué en premier lieu, et en deuxième lieu, ça a créé un débalancement dans l'écosystème du golfe du Saint-Laurent qui fait qu'aujourd'hui, on a beaucoup moins de poissons qu'on en avait et on a un prédateur en surpopulation...»