Après avoir dépensé près de 2,4 milliards de dollars pour traiter l'eau de son fleuve, la ville de Paris a autorisé ses habitants de se baigner dans la Seine cet été, une première depuis 1923.
Est-ce qu'une opération similaire serait envisageable dans le fleuve Saint-Laurent ?
Écoutez le Président de l’Association des microbiologistes du Québec, Marc Hamilton, répondre aux questions d'Élisabeth Crête à ce sujet.
Le spécialiste explique notamment comment les travaux entrepris ont permis d'améliorer la qualité de l'eau.
«C'est l'amélioration de la filtration et du traitement des eaux usées qui fait qu'aujourd'hui on est en mesure de diminuer beaucoup plus la charge organique. La charge organique, c'est quoi? C'est tout nos déchets, nos excréments humains qui avant étaient rejetés quasiment à l'état pur, directement dans le fleuve.»