Alors qu’il souhaitait réagir à la chronique de Frédéric Labelle, mardi matin, le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre de la Langue française, Jean-François Roberge a souhaité apporter sa version des faits lors de son intervention à l’émission de Patrick Lagacé.
Ce dernier explique que les règles pour les emballages et les inscriptions sur les produits ne s’appliquent pas de la même manière aux appareils de jeu, aux électroménagers ou même aux voitures.
Selon lui, il n’y a donc pas de régime spécial pour le Casino de Montréal en termes de langue.
«À la base, ce n’est pas la même chose, les commerçants versus un centre de divertissement. [...] Depuis tantôt, j’entends dire que ça n’a pas de bon sens parce qu’un produit acheté dans un commerce doit avoir un emballage avec quelque part une description en français, alors qu’une machine à sous ou un appareil de jeu ne devrait pas avoir directement dessus une inscription en français. Là, on compare deux choses. [...] Que ce soit une machine à boules, une machine à sous ou un lave-vaisselle, on souhaite que ce soit disponible en français, ce qu’on appelle le logiciel embarqué. Quand il y a de l’informatique ou alors des inscriptions qui sont dessus, imprimées, cuites, gravées... peu importe. On souhaite que ce soit en français, mais ce n’est pas obligatoire.»
Le ministre rappelle que pour les emballages, les nouvelles dispositions ne viennent que confirmer celles déjà prévues par la loi de la langue française existante depuis 1977.
Il mentionne que si des commerçants viennent tout juste de comprendre que l’emballage doit contenir du contenu en français, c’est qu’ils étaient en contravention depuis des années.
«Ceux qui vendaient encore des produits sans aucune description en français étaient en infraction depuis des décennies»